Le véhicule annoncé pour 2025 succédera à l'actuel Citroën C5 Aircross, dévoilé en 2017 en Chine et lancé en 2018 sur le marché européen.
© Automobiles Citroën
Le successeur zéro émission du SUV compact Citroën C5 Aircross, basé sur la nouvelle plateforme STLA Medium, sera bien assemblé dans l'usine de Rennes-La Janais a confirmé Carlos Tavares, le patron de Stellantis.
C’est en France que naîtra – partiellement – la prochaine génération de véhicules électriques des constructeurs tricolores. En déplacement au sein de l’usine Stellantis de Rennes-La Janais, le CEO du groupe franco-italo-américain, Carlos Tavares a confirmé l’attribution de la nouvelle plateforme STLA Medium, dédiée aux véhicules compacts 100 % électriques, à ce site d’où sortent actuellement les SUV Citroën C5 Aircross et une partie de la production du Peugeot 5008. Un modèle également assemblé à Sochaux.
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« Comme tous les sites français de Stellantis, Rennes à un avenir électrique dans la logique "One Company" puisque parmi les 12 véhicules 100 % électriques qui seront produits en France », ce site historique – créé en 1961 et ayant donné naissance aux Citroën Ami 6, GS, BX, XM, C5 ou C6 – produira dès 2025 le remplaçant zéro émission de l’actuel SUV compact de Citroën, connu sous le nom de code « CR3 », apprend-on.
Stellantis investit 160 millions d'euros supplémentaires à Rennes-La Janais
L'an passé, Stellantis avait annoncé injecter 20 millions d'euros sur son site breton en vue d'internaliser la production de pièces en injection plastique, comme les pare-chocs. Un investissement désormais complété d'une enveloppe de 160 millions d'euros supplémentaires afin de « poursuivre l'adaptation du site aux futures productions ». Le groupe franco-italo-américain précise que cette somme va permettre de créer un atelier d'assemblage des batteries électriques (installation des cellules dans leur caisson).
L'ex-usine PSA de La Janais engagée vers la neutralité carbone
À l'occasion de l'arrivée des futurs véhicules 100 % électriques sur les lignes de production, l'usine de Rennes-La Janais devrait également voir son empreinte carbone se réduire. « Le site va poursuivre la réduction de son impact environnemental, avec l'aide de la région Bretagne et de Rennes Métropole », confirme le groupe automobile.
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Stellantis a d'ores et déjà prévu le remplacement de l'une des chaudières à gaz du site par une installation biomasse. Exploitée par Engie, cette infrastructure brûlera « du bois non-noble provenant d'un rayon de 120 km autour de l'usine » tandis qu'en parallèle, le site sera doté d'un parc photovoltaïque de 90 000 mètres carrés, en ombrière, permettant de couvrir « 30 % des besoins de l'usine en électricité ».