Le gouvernement français s’engage à hauteur de 100 millions d’euros pour soutenir la décarbonation du transport routier de marchandises.
Le gouvernement a annoncé une nouvelle enveloppe de 60 millions d’euros d’appel à projets pour soutenir l’acquisition de camions électriques et l’installation de bornes de recharge. À cette somme s’ajoutent 40 millions pour la production de camions en France.
À l’occasion de la Semaine de l’innovation du transport et de la logistique (SITL), Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'Industrie, et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, ont annoncé de nouveaux soutiens financiers au déploiement de véhicules peu carbonés.
Les ministres ont annoncé le lancement d’un appel à projets pour soutenir l’acquisition de camions électriques et l’installation de bornes de recharge. Cet appel, dont le cahier des charges sera publié prochainement, bénéficiera d’une enveloppe de 60 millions d’euros. Cette enveloppe doit faciliter l’acquisition de plus de 500 poids lourds électriques.
Par ailleurs, le gouvernement s’engage en faveur du développement d’une offre nationale, à travers le plan France 2030, qui propose, sur des critères précis, des soutiens financiers à l’innovation et à l’industrialisation. Les ministres ont ainsi lancé le mois dernier un appel à projets « Soutien aux projets d’investissements pour produire en France les véhicules routiers de demain et leurs composants ». En fonction du nombre et de la qualité des dossiers présentés, les aides apportées à la production de poids lourds électriques pourraient atteindre, voire dépasser, les 40 millions d’euros.
Enfin, le gouvernement soutient le déploiement de bornes électriques haute puissance pour les poids lourds à travers un appel à projets France 2030 dédié aux bornes de recharge. Grâce à ces dispositifs, le gouvernement apportera un soutien de l’ordre de 100 millions d’euros en faveur de la décarbonation des poids lourds.
« La décarbonation du secteur des transports, premier émetteur de gaz à effet de serre, est l’une de mes priorités, et particulièrement le verdissement des flottes de poids lourds. Par ces nouveaux programmes, l’État soutient l’offre et la demande, et entend aligner les différents acteurs, constructeurs, transporteurs, logisticiens, pour développer le transport lourd de demain. Nous construisons ainsi les filières industrielles et les compétences de demain, tout en avançant sur la préparation de la programmation pluriannuelle de l’énergie et la stratégie nationale bas carbone », a commenté Agnès Pannier-Runacher.
Et Clément Beaune, d'ajouter : « De l’électrification des camions au soutien à la conception de véhicules bas carbone, l’État a un rôle majeur à jouer pour réunir tous les acteurs, créer des synergies et soutenir les projets innovants. »