Le groupe PSA Peugeot Citroën a vendu 2,973 millions de véhicules dans le monde en 2015

Le groupe PSA Peugeot Citroën, qui regroupe désormais trois marques distinctes (Peugeot, Citroën et DS), a enregistré en 2015 un total de 2 973 000 unités vendues, soit une progression de 1,2 % par rapport à 2014. Le tout favorisé, comme de nombreux constructeurs, par une accélération sur le dernier trimestre.

Au niveau des différents territoires, on notera une progression des ventes en Europe, Moyen-Orient & Afrique et Inde-Pacifique et des résultats quasi-stables en Chine sur l’année, avec un rebond au quatrième trimestre.

L’Europe : moteur de croissance

En Europe, les ventes du groupe sont en progression de 5,9 % avec un total 1 864 000 unités. Cette reprise sur le Vieux Continent est la bienvenue en raison d’un ralentissement du marché automobile et d’un léger recul des ventes en Chine. Même si le groupe français s’est donné comme objectif d’être, à l’avenir, moins dépendant de ses ventes en Europe.

Peugeot se taille la part du... lion

Dans le détail des marques, les ventes de Peugeot progressent de 9,4 %, à 1 056 000 unités, grâce notamment à l’excellente performance de la 308 (+ 31 %), épaulée par les solides résultats des modèles de la 2008 (+ 11 %, en croissance pour la troisième année consécutive) et la 208 (+ 10 %). 2008 et 308 sont sur le podium de leurs segments respectifs en Europe. Les hausses les plus significatives sont réalisées aux Pays-Bas (+ 25 %, soit + 10 500 ventes), en Espagne (+ 24 %, soit + 19 900 ventes), en Italie (+ 21 %, soit + 17 500 ventes) et en France (+ 7 %, soit + 23 900 ventes). « La forte croissance de la marque en 2015 – particulièrement accentuée au quatrième trimestre, avec une hausse de 4,6 % de ses ventes mondiales, montre que Peugeot est revenu dans la course, porté par des produits efficients, dynamiques et novateurs, a déclaré Maxime Picat, directeur général de la marque Peugeot. Ce succès illustre parfaitement la stratégie et l’énergie de Peugeot pour devenir le meilleur généraliste haut de gamme. »

Citroën se maintient

En phase de repositionnement et de renouvellement de sa gamme dans les mois à venir, Citroën enregistre, tout de même, un volume de ventes au meilleur niveau depuis 2012 avec 731 000 unités et une progression annuelle de 3 % qui s’est accélérée au deuxième semestre (+ 6 %). En immatriculations, la marque affiche une croissance de 5 % sur l’année (+ 7 % au deuxième semestre). Les volumes des ventes progressent sur des marchés majeurs, comme la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne. Cette performance est portée, tant par le succès de ses VP C4 Cactus (82 000 ventes), la nouvelle C1 (60 000 ventes), la C4 Picasso (113 000 ventes), que par celui de ses VU, avec notamment le nouveau Berlingo, leader de son segment.

Des résultats prometteurs pour DS

Avec un quatrième trimestre qui affiche une progression des volumes de 20,7 % par rapport à la même période en 2014, la marque DS enregistre 76 500 ventes sur l’année. Une dynamique portée notamment par les nouveautés lancées (nouvelle DS 5 en juin, et nouvelle DS 4 et DS 4 Crossback au deuxième semestre), les éditions limitées proposées sur la DS 3 et le développement du réseau DS qui compte 17 DS Store et 78 DS Salon en Europe. Une première année pleine pour cette jeune marque premium qui devrait permettre de poursuivre le déploiement de DS dans les années à venir.

Des résultats dépendants des conjonctures économiques dans le reste du monde

En Chine et Asie du Sud-Est, les ventes de PSA Peugeot Citroën sont quasi-stables (- 0,9 %), avec 736 000 unités. Dans un marché chinois en croissance modérée sur l’année pour les marques internationales, le groupe voit ses ventes rebondir au quatrième trimestre (+ 8,9 % par rapport à 2014), et reste concentré sur sa rentabilité. La région Moyen-Orient & Afrique est le troisième pilier du groupe avec 180 200 unités, soit une croissance de 6,4 %. PSA Peugeot Citroën confirme les positions fortes qu’il occupe sur plusieurs marchés (1er en Tunisie, 2e en Algérie et au Maroc). En Amérique latine et en Eurasie, les ventes du groupe sont toujours pénalisées par un environnement économique fortement dégradé. Dans ces régions, le groupe reste concentré sur la rentabilité de ses activités et sur l’intégration locale de sa production.