À partir du 1er janvier 2009, les acquéreurs de véhicules neufs émettant plus de 250 g/km de CO2 devront s’acquitter d’un malus annuel. Jean-Louis Borloo l’a annoncé cette semaine, sans toutefois préciser quel en serait le montant. « Il n’est pas question de payer deux fois le même malus, a-t-il indiqué. Son montant sera défini par la loi de finances pour 2009, il sera égal à un pourcentage du malus payé à l’achat. » Les premières discussions ministérielles feraient état d’un malus annuel tournant autour de 10 % du montant appliqué à l’achat. En plus du malus de 2 600 euros prévu dans le barème, les acheteurs « de grosses berlines ou de 4x4 les plus polluants » pourraient donc payer une taxe annuelle de 260 euros. Cette mesure devrait toucher 1 % des ventes de véhicules en France. Le ministre a par ailleurs réfuté l’idée qu’il s’agissait d’un retour déguisé de la vignette, laquelle était un impôt frappant l’ensemble des véhicules. « Le dispositif du bonus-malus écologique est d’orienter les consommateurs vers les produits les plus économes en énergie et donc les moins polluants », a précisé Jean-Louis Borloo. Le gouvernement continue donc son travail de sape à l’encontre des constructeurs de puissantes berlines, qui ne semblent plus les bienvenues en France. Leurs ventes commencent d’ailleurs à s’en ressentir. Et pendant ce temps, grâce au miraculeux bonus, les véhicules Diesel émettant moins de 120 g/km de CO2 s’écoulent comme des petits pains. Et bien sûr sans filtres à particules, généralement en option à un prix prohibitif. Et dire que le diesel est surtaxé voire prohibé dans certains pays car trop polluant ! Mais il faut croire qu’en France il l’est moins…
Le malus passe en mode annuel…
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