Le marché automobile européen en baisse de 21,7~% depuis le début de l'année
D’après les chiffres communiqués par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), le marché européen des voitures particulières demeure fortement impacté par la crise sanitaire et les différentes mesures de restriction de circulation prises dans les pays de l’Union.
En février, les nouvelles immatriculations de voitures particulières dans l’Union européenne ont chuté de 19,3 %. Avec 771 486 unités enregistrées, il s’agit du plus bas niveau jamais enregistré depuis 2013. Les quatre principaux marchés de l’Union européenne ont enregistré des pertes le mois dernier. L’Italie a le mieux résisté en février avec une baisse de (- 12,3 %), devant l’Allemagne (- 19 %), la France (- 20,9 %) et l’Espagne (- 38,4 %).
Plus bas niveau historique en Europe
Sur les deux premiers mois de l’année, le nombre total d’immatriculations de voitures neuves dans l’Union européenne a chuté de 21,7 % par rapport à la même période en 2020. La demande a régressé sur chacun des principaux marchés. L’Espagne a été la plus touchée, avec des ventes presque divisées par deux (- 44,6%) par rapport à l’année dernière, vient ensuite l’Allemagne (- 25,1 %), la France (- 14,2 %) et l’Italie (- 13,1 %).
Volkswagen Group et Stellantis au coude à coude
Même si ses ventes ont reculé de 22,6 % sur les deux premiers de l’année, le groupe Volkswagen reste le premier constructeur européen avec une pénétration de 25,6 %. Dans sa version réunifiée entre PSA et FCA, le groupe Stellantis représente 23,6 % du marché européen, tout en enregistrant une baisse de 23,8 % sur cette même période. Sur la troisième marche de ce podium européen, on retrouve le groupe Renault (9,8 %), avec une perte de 24,8 %.
Les autres marques ont connu des replis significatifs, à l’image de Hyundai Group avec Kia et Hyundai (7,1 % ; - 21,1 %), de BMW Group (6,9 % ; - 11,6 %), de Toyota Group (6,6 % ; - 14,2 %), de Daimler (5,5 % ; - 16,7 %), de Ford (5,3 % ; - 24,4 %), de Nissan (2,2 % ; - 37,2 %), de Jaguar Land Rover (1 % ; - 34,6 %), de Mazda (1 % ; - 31,4 %), de Mitsubishi (0,5 % ; - 60,3 %) et de Honda (0,4 % ; - 52,8 %). Seule exception dans ce marché automobile bien morose : Volvo Car (2,8 % ; + 2,4 %).