Avec 499 838 immatriculations, le marché du véhicule d’occasion reste largement en deçà des chiffres de mars 2021 et affiche une baisse de 14,9 %.
En mars 2022, le marché du véhicule d'occasion affiche une baisse de 14,9 % par rapport au mois de mars de l'année précédente et de 1,6 % par rapport à 2019.
Décidément, l'année 2022 n'est pas tendre avec un marché du véhicule d'occasion en baisse constante, malgré une légère amélioration par rapport au moins précédent. Avec 499 838 immatriculations, le marché du VO affiche un recul de 14,9 % par rapport à mars 2021 et de 1,6 % par rapport à 2019. Cependant, le marché résiste toujours mieux que celui du véhicule neuf : il s'est vendu 3,4 VO pour un neuf.
Plus précisément, le segment des véhicules des très jeunes occasions souffre toujours du manque d'offres, enregistrant une chute de 33,4 % des volumes (soit un recul de 21,8 % en part de marché). Le segment des 2-5 ans baisse également en volume. Enfin, les véhicules plus âgés (11-15 ans) séduisent toujours avec une part de marché de + 3,6 %, notamment les véhicules de plus de 16 ans, qui progressent de 13,1 % en part de marché.
Le diesel perd légèrement en part de marché
Par ailleurs, les marques françaises enregistrent une part de marché en ligne avec les tendances du marché. Ainsi, Renault gagne 1 % de part de marché, avec 98 674 immatriculations, Peugeot et Citroën accusent un léger recul avec respectivement - 0,9 et - 0,8 % de part de marché. De leur côté, les marques allemandes perdent également en part de marché comme Volkswagen (- 2,61 %), Audi (- 2,66 %) et Mercedes (- 0,77 %).
Enfin, le diesel poursuit sa légère baisse, avec un recul de 20,5 % en volume et 6,5 % en part de marché. Dans le même temps, les motorisations essence continuent leur progression avec une part de marché en hausse de 2,3 %, malgré un volume en baisse de 12,9 %. En outre, les véhicules électriques d'occasion ont plus que doublé en volume en un an avec une part de marché avoisinant les 2 %. Enfin, les hybrides progressent de 24 % en volume (45,7 % en part de marché). « Le rééquilibrage que nous avions annoncé depuis plusieurs mois se confirme dans les chiffres avec un marché revenant à des volumes plus normaux et des prix qui semblent se stabiliser à des niveaux néanmoins élevés. L’augmentation des prix des carburants entraîne un fort gain d’intérêt pour les véhicules électriques encore peu présents sur le marché mais qui doublent en volume d’immatriculations sur un an. À l’opposé, les véhicules plus anciens (+ 16 ans) continuent à attirer de plus en plus d’acheteurs qui préfèrent une solution moins chère en attendant un marché plus stable en termes de prix et d’offres », souligne Vincent Hancart, directeur général d’AutoScout24 France. À noter que le prix moyen des annonces sur AutoScout24 a légèrement augmenté de 0,3 %.