Le marché de l’occasion a de nouveau chuté le mois dernier.
Avec 488 019 immatriculations enregistrées en mars 2023, le marché du véhicule d'occasion accuse un repli de 4,5 %.
En mars 2023, le marché du véhicule d’occasion chute de 4,5 % avec 488 019 immatriculations contre 511 127 en mars 2022, et de 3,9 % par rapport à mars 2019. En parallèle, le marché du véhicule neuf progresse de 24,2 %, avec 182 712 unités écoulées. Le rapport VO/VN se réduit à une valeur de 2,67. Dans le détail, les marques françaises poursuivent leur déclin par rapport à la moyenne du marché (- 3,5 %). Citroën perd 4,9 % en part de marché. Renault suit la même tendance (- 4,3 %) alors que la Zoe demeure le véhicule d'occasion le plus vendu. Peugeot limite la casse avec un léger recul de 1,7 %. Alors que les constructeurs allemands performent comme BMW (+ 3,2 %), Audi (+ 4,5 %) et Mercedes (+ 4,8 %), les marques Volkswagen et Toyota ne sont pas en reste, avec respectivement une évolution de 4,4 % et de 2,5 %.
Par ailleurs, le baromètre d'AutoScout24 révèle que le segment des VO d'un an et moins est toujours mal en point, avec un recul de 14,1 % en volume et de 10 % en part de marché. Les autres segments ne sont pas épargnés : - 7,5 % pour 2 à 5 ans, - 5,5 % pour les 6-10 ans et - 5,7 % pour les 11-15 ans. Seuls les 16 ans et plus affichent une progression de presque 7 % en volume, et de près de 12 % en part de marché. Côté motorisations, le diesel mène toujours la danse et représente 51,8 % des immatriculations, mais perd légèrement en part de marché et affiche un recul de 1,5 % sur un an. Les motorisations essence affichent une petite hausse de 1,4 % en part de marché et un volume en baisse de - 3,2 %. Par ailleurs, les hybrides gagnent 8,5 % en volumes alors que les électriques enregistrent une baisse de 32,5 %.
« Aucune amélioration n’est constatée sur le marché du véhicule d’occasion en mars. Les plus optimistes observeront que la perte par rapport à 2022 et à 2019 se réduit un peu. Malgré une offre plus importante chez les professionnels, les prix n’ont toujours pas diminué mais ont encore progressé de 1,2 % sur le mois. Les motorisations diesel restent prépondérantes avec 51,8 % de part de marché, surtout sur les véhicules de plus de 10 ans. Alors que nous sommes face à des enjeux de mobilité décarbonée et de mise en place de restrictions de circulation (ZFE), beaucoup de Français, restreints dans leur budget, se tournent vers de vieux diesel moins chers à l’achat et disponibles », indique Vincent Hancart, directeur général d’AutoScout24 France.