Luca de Meo (Renault Group) succède à Olivier Zipse (BMW Group) à la tête de l'ACEA. (image d'illustration)
© Martin Gambier / Renault Group
À compter du 1er janvier 2023, Luca de Meo, CEO de Renault Group prendra les rênes de l'ACEA.
L'ACEA a désigné son nouveau président. Le conseil d'administration de l'Association européenne des constructeurs d'automobiles a choisi de confier les clés de l'organisation à Luca de Meo, le directeur général de Renault Group. De nationalité italienne, le dirigeant âgé de 55 ans succède ainsi à Oliver Zipse, CEO de BMW Group qui occupait le poste depuis 2020.
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« Ces dernières années ont été marquées par la pandémie de Covid-19, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, la guerre en Ukraine et la crise énergétique. Néanmoins, l'industrie automobile européenne est demeurée [une industrie] fiable au sein de l'Union européenne en ces temps très instables. Dans le même temps, nous avons mis en garde contre une réglementation excessive et demandé que la neutralité technologique soit la base de la compétitivité européenne », a souligné le président sortant de l'ACEA dans un communiqué.
La norme Euro 7 au cœur des préoccupations de l'ACEA
« À l'avenir, nous avons besoin que l'Europe mette en œuvre de toute urgence des politiques qui soutiennent pleinement notre objectif de décarbonation et nous permettent de faire face à une concurrence mondiale croissante, a d'ores et déjà fait savoir Luca de Meo, rappelant au passage que l'industrie [automobile européenne] s'est engagée à investir massivement dans la mobilité électrique et à garantir la création de valeur et les emplois en Europe ».
Dans les prochains mois, le principal dossier qui animera la présidence de Luca de Meo concerne la mise en place et le passage des motorisations à la norme Euro 7 alors même que l'Europe a acté la fin du thermique sur son territoire en 2035. « La proposition Euro 7 dans sa forme actuelle détournerait d'énormes ressources humaines et financières [des programmes d'] électrification, au moment même où d'autres régions du monde créent un environnement d'investissement attractif pour une mobilité zéro émission », souligne l'association dans un communiqué.