Le prix des voitures mis en cause
Selon l’Observatoire Cetelem de l’Automobile, 71 % des automobilistes de huit pays européens (dont la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et la Grande Bretagne) considèrent que le prix des véhicules a augmenté au cours des dix dernières années (tandis que 16 % pensent qu’il est resté stable, puis que
13 % sont convaincus qu’il a diminué). Cette perception est fondée, au regard de l’évolution effective des prix moyens des automobiles en Europe. Car ces derniers auraient progressé, selon Cetelem, en une décennie au rythme de 2 à 2,5 % par an. Pour mémoire, l’organisme rappelle ensuite que l’auto engageait moins de 40 % du revenu annuel des ménages du Vieux continent il y a dix ans... Alors que ce taux approchait des 45 % à fin 2013.
Autre credo : les mêmes clients parient dans 63 % des cas, que le prix moyen des véhicules augmentera encore au fil des dix ans à venir. Conséquence de ces hausses tarifaires et de l’effort financier qui les accompagne : l’âge moyen d’un acheteur de V.N. tournerait en Europe autour des 50 ans. D’où, l’exclusion des showrooms d’une frange de population dépourvue des moyens nécessaires à l’acquisition de modèles neufs. Et un tonus probable enregistré en ce qui concerne les ventes de voitures d’occasion récentes ?