Le projet Scoop@F sur les systèmes de transports intelligents lancé en France
La France ne veut pas être en reste dans le domaine des transports intelligents et le prouve en prenant part à un projet de déploiement pilote baptisé Scoop@F, cofinancé à 50 % par la Commission européenne.
Avec Scoop@F, la France compte bien devenir pionnière en terme de systèmes de transports intelligents coopératifs, c’est-à-dire basés sur l’échange d’informations entre véhicules mais aussi entre le véhicule et la route. Avec comme motivation, trois bénéfices qu’apporteraient les véhicules autonomes : un recul des émissions de CO2, une amélioration de la sécurité et de la fluidité du trafic, et enfin, la promotion de nouvelles formes de mobilité tournées vers la mutualisation.
Ce projet rassemble autour du ministère de l’écologie des partenaires aussi bien publics que privés tels que des collectivités locales, des gestionnaires du réseau routier national, les constructeurs automobiles PSA et Renault, des équipementiers, des universités et enfin des centres de recherche. D’autres partenaires devraient rejoindre le projet dans les prochains jours, à savoir, un opérateur télécom, un fournisseur de services de sécurité ainsi que des partenaires autrichiens, espagnols et portugais.
Des prototypes déjà à l’essai
Ensemble, ces entreprises et organismes publics ambitionnent de déployer 3 000 véhicules sur 2 000 km de routes répartis sur cinq sites (Ile-de-France, A4, Isère, rocade de Bordeaux et Bretagne) comprenant aussi tous types de routes.
Axe prioritaire de ce projet, l’amélioration de la sécurité routière et de la sécurité des agents d’exploitation qui interviennent sur les routes via l’élaboration de services d’alerte comme l’alerte chantiers, l’amélioration de l’information sur les interventions en cours et de la signalisation embarquée des évènements dangereux. De nouveaux services comme l’information trafic et l’information sur les parkings-relais devraient être spécifiés et développés à partir de cette année.
Si le projet est officiellement inauguré en ce début d’année, les premiers prototypes de véhicules autonomes sont en cours de validation en laboratoire. Une seconde phase de validation sur circuit fermé puis route ouverte permettront ensuite leur déploiement.