Les petites entreprises (TPE) à la peine !
Selon l’Observatoire de la petite entreprise, une émanation de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA), on assiste à un timide réchauffement du climat des affaires depuis le deuxième trimestre 2009. Ainsi, après quatre trimestres de baisse consécutive, l’économie retrouve le chemin de la croissance avec un PIB en progression de 0,3 %. C’est peu, mais cela marque tout de même le début d’une tendance. Malheureusement, celle-ci ne se retrouve pas dans l’activité des petites entreprises du commerce, de l’artisanat et des services, qui a chuté de 3,5 % au deuxième trimestre 2009. À regarder de plus près les chiffres d’affaires de chacun des secteurs, tous sont en baisse, sauf celui des cafés-hôtels et restaurants (+ 5 %) et des métiers de bouche (+ 3,3 %, dont + 26,1 % pour la seule pâtisserie).
Dans les autres activités, quelques professions parviennent cependant à tirer leur épingle du jeu : la carrosserie automobile (+ 1,5 %), les tabacs-jeux et journaux (+ 1,4 %), les merceries, boutiques de lingerie et de vêtements pour enfants (+ 2,4 %), les pharmacies (+ 0,6 %) et les entreprises de nettoyage (+ 3,4 %). Un constat global qui se vérifie dans le non-investissement des artisans et commerçants dans l’outil de travail qu’est leur véhicule (la part du marché automobile la plus sinistrée). En revanche, et au vu des créations établies sous le régime d’auto-entrepreneur (300 000 attendues d’ici à la fin 2009), la relève semble bien assurée. On peut en effet penser qu’une bonne partie d’entre elles se transformeront à terme en entreprises inscrites au registre des métiers (artisans-commerçants) ou du commerce (sociétés). Des auto-entrepreneurs qui ont généré un chiffre d’affaires de 180 millions d’euros sur le seul premier semestre (54 millions au premier trimestre et 126 millions au titre du deuxième).