La FNA demande des aides urgentes de l’État non remboursables pour les entreprises dont les ventes mensuelles (sur l’année 2021) représentent moins de 50 m³ de carburant.
Depuis le 1 avril, l’État accompagne les achats en carburant des distributeurs avec une remise de 15 centimes d’euro, cela sur une période de quatre mois. Les petites stations, qui vivent encore sur leur stock, ne profitent pas instantanément de cette remise se trouvent ainsi fragilisées.
La FNA a été dernièrement reçu par le cabinet du Premier ministre pour échanger sur la situation alarmante des petites stations-service qui doivent encore écouler des stocks de carburant « non remisés ». Des litres qui ne profitent donc pas du rabais de 15 centimes d’euro mis en place par le gouvernement. Selon la fédération, 56 % des stations traditionnelles n’ont pas encore acheté du carburant remisé et 17 % viennent juste de passer commande. Ces stations n’ont pas d’autres choix que d’avancer le dispositif de remise pour rester compétitives faisant fondre leur trésorerie. Malgré leurs efforts, elles restent encore plus chères que la concurrence.
« Nous avons tous les jours des appels d’adhérents pour nous confier leur forte inquiétude. Si rien n’est fait, de nombreuses stations vont déposer le bilan d’ici à quelques mois ou arrêter de vendre du carburant pour ne conserver que l’activité garage », s’inquiète Jacques Vaysse, président de la branche carburant à la FNA.
La FNA demande des aides urgentes de l’État non remboursables pour les entreprises dont les ventes mensuelles (sur l’année 2021) représentent moins de 50 m³ de carburant.