Les tarifs des péages autoroutiers sont revus chaque année en février, en fonction d’une formule automatique liée au taux d’inflation.
Indexés sur l'inflation, les tarifs des péages vont naturellement augmenter en 2023. Dès le 1er février, la facture acquittée par des véhicules particuliers sera plus lourde d'environ 5 %.
Le couperet est tombé. Comme chaque année, les tarifs des péages vont être revalorisés au 1er février. Concernant 2023, la hausse du prix des trajets autoroutiers va atteindre en moyenne 4,75 %, indique le ministère chargé des Transports. Pour mémoire, au 1er février 2022, la revalorisation des tarifs s'était élevée 2 % et en 2021 à seulement 0,44 %.
« Cette augmentation découle de l’application des contrats conclus entre l’État et les sociétés concessionnaires, qui prévoient une hausse égale à 70 % de l’inflation hors tabac et, dans une moindre mesure, le financement de nouveaux investissements des sociétés. [...] Cette évolution est sensiblement inférieure à l’inflation pendant la période de référence concernée, d’octobre 2021 à octobre 2022, qui s’est établie selon l'Insee à 6,33 % », est-il développé dans un communiqué.
Hausse limitée pour les véhicules électriques et les gros rouleurs
La revalorisation de 4,75 % des tarifs des péages sera bien appliquée au 1er février sur les réseaux Vinci Autoroute, APRR/AREA et Sanef SAPN. En revanche, différents mécanismes de réduction vont être mis en place pour certaines catégories de conducteurs.
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Ainsi, « afin d'encourager la décarbonation du parc automobile », les détenteurs de véhicules électriques auront droit à une réduction de 5 % sur les tarifs tout au long de l'année sur les réseaux APRR/AREA et Sanef-SAPN. En clair, sur tout ou partie des autoroutes A1, A4, A5, A6, A13, A14, A16, A19, A26, A29, A31, A36, A39, A40, A41, A42, A43, A49, A51, A71, A75 et A77.
Enfin, les automobilistes effectuant, a minima, dix allers-retours par mois sur le même itinéraire bénéficieront d'une ristourne de 40 % sur leur facture de péage.
