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À la peine depuis plusieurs mois déjà, le marché des véhicules d'entreprise ne connaît pas d'embellie. Au contraire même. Les immatriculations de véhicules particuliers comme d'utilitaires accusent une baisse de 25 % par rapport au mois d'octobre 2019. Et la situation ne s'améliorera pas d'ici la fin de l'année.
À la crise sanitaire née de la Covid-19 succède... la crise des semi-conducteurs. Désorganisant l'industrie automobile et paralysant la production, cette pénurie de composants électroniques impacte donc en conséquence les livraisons de véhicules neufs. En France, si le marché des particuliers accuse un repli de 36 % en octobre, celui des flottes n'a pas de quoi se réjouir. Selon les derniers chiffres de l'Arval Mobility Observatory, le marché du véhicule d'entreprise a régressé de 25,36 % le mois dernier par rapport à octobre 2019, désormais année de référence. En clair, avec seulement 63 019 véhicules particuliers ou utilitaires légers immatriculés entre le 1er et le 31 octobre dernier, il manque environ 20 000 unités pour atteindre le niveau de 2019.
Presque -10 % sur les dix premiers mois
Dans le détail, 23 158 VUL (-28,85 %) ont été mis à la route ainsi que 39 861 VP (-23,18 %). Les entrées en parc de véhicules électrifiés ont une nouvelle fois dépassé celles de thermiques. Le Baromètre des flottes de l'Arval Mobility Observatory indique que 6 074 modèles hybrides rechargeables ont été immatriculés ainsi que 5 904 hybrides et 3 708 électriques. En thermique, ce sont 32 917 unités carburant au gazole et 13 367 véhicules essence qui sont venus garnir les flottes d'entreprise.
Au global, depuis le début de l'année 2021, le marché du véhicule d'entreprise connaît un ralentissement de 9,58 % à 663 958 unités. « Il manque désormais 72 610 VP + VUL au marché entreprise pour retrouver, en cumul, le niveau de fin octobre 2019 », est-il relevé.