Marelli contraint de restructurer son capital

L'équipementier automobile Marelli va donc passer à la phase finale de sa restructuration de son capital, sous la supervision d'une cour au Japon, n'ayant pu obtenir un accord unanime de ses créanciers sur une issue alternative (95% des prêteurs ont accepté le plan de redynamisation, mais 5% l'ont donc rejeté).

Né en 2019 de la fusion de l'italien Magneti Marelli avec le japonais Calsonic Kansei, le groupe est plombé par une dette importante, une situation naturellement amplifiée par la crise mondiale du secteur.

Un plan de restructuration à valider

Un accord transactionnel avec ses créanciers, prévoyant notamment l'annulation d'une partie de sa dette, n'a pas obtenu l'unanimité qui était requise. Toutefois, cette procédure devrait permettre de valider plus facilement le plan de restructuration de Marelli sous l’égide du fonds d’investissement américain KKR. Les dirigeants de Marelli espèrent que le dossier sera bouclé au début du mois d’août prochain. Un communiqué du groupe précise que le processus se concrétisera par une Procédure d’assainissement simplifiée (Simplified Rehabilitation Proceedings) (« la Procédure ») au Japon, sous la supervision d’une cour.

Nissan assure Marelli de son appui

KKR a réaffirmé son soutien à la direction de Marelli : « Nous sommes totalement prêts à étendre des financements additionnels à Marelli (...) pour nous assurer que la société poursuive ses activités normalement durant la procédure ». En outre, Nissan, l’un des principaux clients de Marelli avec Stellantis, a réaffirmé son soutien à son fournisseur : « Marelli est un important partenaire et nous maintenons des niveaux appropriés de collaboration ».

Rappelons que Marelli emploie près de 55 000 salariés dans le monde.

(avec AFP)