Les candidats ont jusqu'au 29 septembre prochain pour déposer leur dossier.
Cette année, la Fondation Roole a réduit à deux le nombre de thématiques pour son nouvel appel à projets. Les candidats doivent développer une initiative autour de l’accès au permis de conduite et du développement de la mobilité partagée.
Depuis sa création en décembre 2017, la Fondation Roole accompagne et finance des associations qui favorisent la mobilité automobile aux Français les plus précaires, et ce au service de l’inclusion sociale et professionnelle. Pour sa quatrième édition, la Fondation Roole lance un appel à projets dont les thématiques doivent s’orienter autour de l’accès au permis de conduite et du développement de la mobilité partagée.
Chaque organisation éligible au mécénat peut déposer son dossier jusqu’au 29 septembre prochain. Après délibération, le jury rendra son verdict mi-décembre 2023. En 2021, chacun des dix lauréats (sur les 197 candidats) a reçu une subvention de 15 000 euros pour développer son projet.
Des distributeurs engagés
Parce que la voiture est indispensable pour un grand nombre de Français, plusieurs distributeurs mènent diverses initiatives solidaires et responsables en faveur de l'inclusion. C'est le cas du groupe Bernard qui a soutenu le 5 avril dernier l’initiative de Roole et Solidarauto en offrant dix véhicules d’occasion via la plateforme donnezvotrevoiture.org. « Le sujet autour de l’accès à la mobilité et la liberté de mouvement sont au cœur de nos métiers par nature, à travers la vente, la location, l’entretien ou la réparation », expliquait dans nos colonnes Chloé Bernard, secrétaire exécutif du groupe Bernard. Les véhicules donnés ont été remis en état par des garages solidaires, puis loués ou vendus (entre 1 500 et 3 000 euros) à des tarifs solidaires à des conducteurs aux revenus précaires. Lorsque les voitures ne sont pas réparables, les mécaniciens récupèrent les pièces afin de constituer un stock pour les prochains dons. « Nous avons voulu faire un don significatif en donnant des véhicules présentant peu de remises en état. Ce sont des véhicules que nous avons repris à des clients dans le cadre de l’achat d’un nouveau véhicule, mais ils n’étaient pas destinés à la casse, ni aux enchères. Ce sont des véhicules que nous devions remettre en vente dans notre réseau à hauteur d’un prix médian de 5 000 euros ».
Depuis sa création, la plateforme a reçu 210 voitures, dont 16 offertes par des concessionnaires automobiles (10 par le groupe Bernard et 6 par le groupe PLD Automobile).