Passage au WLTP : la bonne surprise du nouveau SIV
Au 1er mars, le nouveau SIV intégrant la nouvelle homologation WLTP et l’individualisation des rejets de CO2 via le nouveau logiciel eCoc a été mis en place. Lors de la dernière réunion entre l’ANTS qui gère l’émission des immatriculations et des cartes et les professionnels de l’automobile, 98% des problèmes qui se posaient encore auraient été résolus à la date du vendredi 6 mars. Une bonne nouvelle, qu’il faut toutefois prendre avec précaution, au regard des changements intervenus au niveau du SIV par le passé et qui avaient généré plusieurs mois de blocage des immatriculations.
Plusieurs constructeurs ont connu néanmoins un peu de retard lors de la mise en place de cette nouvelle certification. A noter qu’un problème important venait de bugs informatiques liés à l’utilisation du Web Formulaire pour passer les immatriculations. Le problème semble être lui aussi résolu depuis cette date.
"Les premiers retours de nos clients montrent que le système fonctionne bien pour l’instant", confirme Thomas Jouanny Chief Data Officer chez Dataneo. "La seule inquiétude demeure au niveau de l’ampleur des immatriculations en WW provisoires par les professionnels. Tout dépend de l’ampleur de ces immatriculations qui pourrait fausser la vision la vision du marché à la fin mars puisque nous ne les retrouverons pas dans les données transmises par les pouvoirs publics".
La possibilité d’immatriculer en WW provisoire
Rappelons en effet qu’un arrêté du 28 février 2020, modifiant l’arrêté du 9 février 2009, permet aux professionnels de "délivrer des certificats provisoires d’immatriculation WW aux véhicules neufs prêts à l’emploi". Cet arrêté permet de contourner le certificat de conformité eCoc en cas de dysfonctionnement notamment. A ce jour, le volume de ces immatriculations en WW semble toutefois réduit.