© Vinci Autoroutes
L’entreprise spécialisée dans la concession et l’exploitation d'infrastructures autoroutières a annoncé bloquer les frais de péages de 80% des trajets de moins de 30 km afin, selon ses dires, de faciliter les déplacements quotidiens.
Comme cela était prévu par les contrats liant les sociétés d’autoroutes à l’Etat, Vinci Autoroutes augmentera les tarifs des péages de son réseau (comprenant Cofiroute, ASF et Escota) de 2% en moyenne au 1er février prochain. Une évolution, certes moindre que l’indice des prix à la consommation de référence qui a cru de 2,6% sur douze mois, mais un nouveau coup dur au porte-monnaie des conducteurs toutefois.
Coup de pompe et coup de pouce
Dans le but d’amortir les répercussions de cette hausse sur le pouvoir d’achat des ménages, notamment des actifs utilisateurs de voiture pour se rendre au travail, Vinci Autoroutes a décidé de geler les tarifs de péage de la grande majorité des trajets de courtes distances en 2022. Ainsi, 4/5 des trajets de moins de 30 km, 2/3 des trajets de moins de 50 km, de même que l’ensemble des itinéraires de contournements de 34 agglomérations desservies par le réseau du groupe bénéficieront de cette mesure.
Outre cette initiative valable pour l’année à venir, Vinci Autoroutes assure aux usagers réguliers de ses axes, qu’ils soient automobilistes ou motards, une réduction de 30% sur l’itinéraire de leur choix avec l’abonnement au télépéage Ulys 30. Pour en profiter, il faut cependant justifier de 10 allers-retours mensuels, mais sans limitation de kilométrage. La société forte de 4 443 km d'autoroutes concédées s’engage aussi à poursuivre sa politique d’investissement – 14 milliards d’euros depuis 2006 – pour l’aménagement des territoires et la mobilité décarbonée. En témoigne la récente implantation des bornes Allego sur les aires du réseau.