Pièces de réemploi : Indra table sur une part de marché de 6 %
Indra Automobile Recycling en est convaincu : le décret sur la pièce de réemploi (PRE), entré en vigueur au 1er janvier, devrait booster les résultats du groupe pour l’année 2017. Le recycleur automobile estime que la pièce d’occasion peut passer de 2 à 6 % marché de la pièce de rechange.
La pièce d’occasion a de l’avenir dans l’Hexagone. A l’occasion de sa convention annuelle, qui s’est tenue en janvier, Indra Automobile Recycling s’est montré optimiste sur l’avenir de la filière PRE. Selon le réseau qui compte 350 centres VHU, la loi de Transition Energétique devrait doper les vente de pièces de réemploi, estimant que leur part de marché passera à 6 % du volume global généré par la pièce de rechange en France dans les cinq prochaines années contre 2 % aujourd’hui.
Pour profiter des opportunités de ce marché émergent, Indra compte s’appuyer sur sa plateforme de vente en ligne, baptisée Précis, qui a enregistré l’année dernière 9 210 commandes réalisées par 2 000 réparateurs environ. Ce portail est aujourd’hui alimenté par 27 centres VHU et propose un stock de 190 000 pièces prêtes à être livrées. D’ici à 2020, Indra espère fédérer 250 centres autour de sa plateforme pour un stock de 1,2 millions de pièces. Objectif : atteindre le cap 145 000 commandes.
Un chiffre d’affaires en recul
En 2016, le réseau Indra a traité 350 000 véhicules âgés de 17,8 ans en moyenne, soit un volume stable par rapport à l’année dernière, dans un marché globalement en baisse. Le recycleur a pu maintenir son activité grâce notamment à son site goodbye-car.com, qui permet de mettre en relation les particuliers avec les centres agréés de son réseau. Environ 14 200 mises en relation ont été réalisées par le biais de ce portail.
Seul point noir de ce bilan annuel : le chiffre d’affaires d’Indra a baissé à 38 millions d’euros contre 41 millions en 2015. Le taux de valorisation des centres a, en revanche, progressé pour atteindre 95,2 %. « A la pointe de la technologie et engagés en faveur d’un recyclage de qualité, l’entreprise et son réseau dépassent les taux de valorisation imposés par une directive européenne du code de l’environnement fixés à 95 % » précise Indra.