La vente de pièces représente 55 % du chiffre d’affaires des ateliers en concession.
Selon une étude de l’Anfa, l’activité de distribution de pièces détachées est confrontée à une pénurie de main-d'œuvre. 450 postes seraient toujours à pourvoir.
Selon une étude de l’Anfa, la vente de pièces représente 55 % du chiffre d’affaires des ateliers en concession. L’activité fait vivre 12 150 salariés répartis entre les concessions, les centres automobiles et les plateformes logistiques. Toujours selon le décompte de l’Anfa, 450 postes sont toujours à pourvoir dans ces différentes structures. La branche des services de l’automobile propose justement plusieurs dispositifs de formation pour se spécialiser dans ce secteur d’activité.
« La vente de pièces de rechange et d’accessoires reste un métier de l’ombre dont les activités sont moins identifiées que celles d’autres métiers des services de l’automobile, au détriment des entreprises à la recherche d’alternants. Pourtant, il offre l’opportunité de développer de multiples compétences (commerciales, logistiques, techniques). En plus de cette activité traditionnelle en concession, le développement de plateformes de distribution propose désormais un nouveau modèle du métier, avec une digitalisation des ventes et de la relation client », explique l’Anfa. À noter que près d’un tiers des salariés du secteur ont déjà plus de 50 ans : cet indicateur souligne le besoin de renouvellement d'une main-d’œuvre vieillissante.
Des formations pour tous les profils
Les portes d’entrées vers les métiers de la vente de pièces de rechange et d’accessoires sont nombreuses. La branche des services de l’automobile propose notamment un Titre à finalité professionnelle « Conseiller de vente PRA », rendant la certification accessible en contrat d’apprentissage, un CQP « Vendeur itinérant PRA » ou encore un CQP « Responsable des ventes PRA ». Le taux d’insertion dans ce secteur est d’ailleurs élevé, puisque 91 % des candidats ayant obtenu le CQP « Conseiller de vente PRA » en 2021 (devenu le TFP « Conseiller de vente PRA ») étaient en emploi dans les six mois qui ont suivi leur sortie de formation.