Pour protéger ses agents, Vinci teste les radars « anti-heurts »

Pour protéger ses agents, Vinci teste les radars « anti-heurts »

Les agents d'intervention risquent leur vie pour l'entretien des routes : un problème auquel Vinci et la Sécurité Routière souhaitent apporter une solution.

© Vinci Facebook

Alors que la Fondation Vinci Autoroutes révèle que 67% des conducteurs ne respectent pas le corridor de sécurité lorsqu’ils croisent des travailleurs intervenant sur les routes, un nouveau dispositif de sécurité devrait être déployé pour éviter des drames de plus en plus nombreux.

En 2022, 169 accidents, dont huit mortels, ont impliqué des agents s’occupant de l’entretien des routes. Depuis janvier 2023, 27 collisions impliquant des fourgons d’intervention ont déjà eu lieu, selon les données recueillies par le groupe Vinci Autoroutes. Des chiffres alarmants qui ont poussé la Sécurité routière à imaginer un radar préventif visant à anticiper les dangers auxquels ce métier expose les équipes oeuvrant sur les chantiers autoroutiers.

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Technologie et sensibilisation

Baptisés radars « anti-heurts », ces outils de prévention s’appuieraient sur le même principe que les caméras déjà utilisées par certains fourgons Vinci pour surveiller la circulation. Agissant comme un système d’alerte en temps réel installé en amont de la zone d’intervention, sur un trépied ou sur un fourgon, ils repéreraient les véhicules approchant à trop grande vitesse ou circulant suivant une trajectoire inhabituelle.

En cas de détection d’anomalies, ils alerteraient alors les agents sur place par un signal sonore. Parallèlement, une alerte visuelle avertirait le conducteur concerné pour l’enjoindre à rectifier son comportement. Quant à savoir quand ce dispositif sera mis en application définitive, aucune date précise n’est encore avancée. Mais la campagne de sensibilisation entamée cet été par Vinci semble avoir posé les premiers jalons d’un plan d’action plus que nécessaire, voire même urgent, à concrétiser.

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