Biarritz est la destination la plus chère de France avec une semaine de location facturée 435 euros.
© Antonin Moriscot / L'Automobile & L'Entreprise / Auto Infos
Maintenant que les ponts – ou viaducs, c'est selon – du mois de mai sont passés, et que les beaux jours s'installent durablement, l'heure est à la préparation active des congés d'été. Pourtant, salon le comparateur en ligne Carigami, les Français n'ont pas encore la tête aux grandes vacances.
« L'inflation et les grèves liées à la réforme des retraites retardent les préparatifs des congés d’été », peut-on lire dans son étude annuelle portant sur les tarifs pratiqués par les loueurs courte durée pendant la saison estivale. En toute logique, les réservations de véhicules de location sont encore timides. Ce qui se ressent sur les tarifs pratiqués en agence ou en ligne.
Ainsi, Carigami évalue à 332 euros le coût moyen d’une semaine de location d’un véhicule particulier au cours de l’été 2023. Soit une facture en baisse de 10 % par rapport à 2022 mais en hausse de 27 % par rapport à 2019, dernière année de référence avant la pandémie de Covid-19.
Quand la hausse des prix des billets d'avion pénalise la location courte durée
D’une manière générale, les tarifs de l’ensemble des destinations françaises sont à la baisse, même s’ils sont supérieurs au panier moyen annoncé. Biarritz est la destination la plus chère de France avec une semaine de location facturée 435 euros. Un prix en recul de 14 % par rapport à l’an dernier.
À Nice, il faudra débourser 429 euros pour rouler avec un véhicule de location tandis qu’à Bordeaux, la même prestation sera facturée 425 euros. Ce Top 5 des destinations les plus coûteuses se ferme sur Nîmes (415 euros) et Figari (412 euros).
Inversement, les zones les moins demandées affichent des tarifs bien inférieurs à la moyenne. Citons Lille, où la semaine de location revient à 277 euros, Mulhouse (290 euros), Rennes (316 euros), Brest (320 euros) ou encore Ajaccio (337 euros).
La Corse est, cette année encore, un cas à part en raison de son insularité. « Des tarifs aussi bas s’expliquent par la hausse des billets d’avion (25 % d’augmentation par rapport à 2022). Avec des tarifs qui explosent dans le secteur aérien, les réservations pour ces destinations sont à la baisse et, les deux moyens de transport étant liés, notamment sur les îles, la location de voiture également fortement impactée », est-il relevé.