© Affiche de campagne
Alors que le premier tour de l'élection présidentielle approche – il aura lieu le 10 avril prochain – L'Automobile & L'Entreprise a recensé les principales mesures avancées par les candidats sur le thème de l'industrie et de l'univers automobile pour comprendre quel monde de la mobilité nous réservera le ou la futur(e) président(e).
Bio express
L’actuelle Maire de Paris est connue pour sa politique « anti-voitures ». Après ses études à Lyon, Anne Hidalgo a été inspectrice du travail et conseillère régionale. Elle est aujourd’hui candidate à la présidence de la République française sous l’étiquette du Parti Socialiste (PS).
Trois mesures phares
- Baisse de la TVA à 5,5 % sur l’essence et une taxe réduite sur les billets de train.
- 5 milliards d'euros pour accompagner l'achat de véhicules électriques et le rétrofit.
- Mise en place d’un prêt à taux zéro pour la mobilité durable et création d’un impôt de solidarité sur la fortune climat et biodiversité.
Sa vision
Anne Hidalgo se dit consciente que « la voiture individuelle est nécessaire et indispensable ». Pour en accélérer la transition vers des énergies moins carbonées, elle souhaite « programmer la sortie des moteurs thermiques pour passer à l’hydrogène ». Concernant le véhicule électrique, elle annonce une « enveloppe de 5 milliards d'euros » pour les aides à l’achat et le développement de la filière du rétrofit. En parallèle, elle prévoit une baisse de la TVA à 5,5 % sur l’essence et une taxe réduite sur les billets de trains. Aussi, parce que « la transition écologique ne se fera pas au détriment des classes moyennes et populaires », Anne Hidalgo souhaite la création d’un leasing social en partenariat avec les constructeurs et les loueurs. Du côté des infrastructures, son ambition est d’« un million de bornes électriques supplémentaires dans tout le pays » grâce à une vision « décentralisatrice » qui s’appuiera sur les territoires. Enfin, concernant les énergies, la candidate PS soutient le « 100 % renouvelable, aussi rapidement qu’il sera possible de le faire. Le nucléaire sera utilisé comme énergie de transition, sans sortie précipitée pour ne pas faire flamber le prix de l’énergie. »