La compacte est assemblée à Trnava, en Slovaquie, et à Kénitra, au Maroc, et la version électrique du modèle est actuellement promise au site espagnol de Figueruelas.
© Peugeot
Alors que l’État français aimerait que Stellantis choisisse de produire la Peugeot e-208 en France, les plans du groupe dirigé par Carlos Tavares s’orientent vers le site espagnol de Figueruelas, à proximité de Saragosse. L’usine produit déjà l’Opel Corsa-e et accueillera en 2024 la nouvelle Lancia Ypsilon.
Si l’État français verrait d’un bon œil que Stellantis décide de produire la Peugeot e-208 dans l’Hexagone, comme nous l’évoquions récemment, il apparaît que ce serait un changement de plan pour le groupe dirigé par Carlos Tavares. La compacte est assemblée à Trnava, en Slovaquie, et à Kénitra, au Maroc, et la version électrique du modèle est actuellement promise au site espagnol de Figueruelas. Une allocation qui est synchronisée avec le restylage du modèle 208, y compris l'introduction de la version 156 ch, et avec un point de convergence industriel avec plusieurs marques du groupe.
Un triptyque Peugeot e-208, Opel Corsa-e et Lancia Ypsilon électrique et hybride
En effet, l’usine de Figueruelas, à proximité de Saragosse, en Aragon, produit déjà l’Opel Corsa-e et va fabriquer à partir du printemps 2024 la version électrique de la nouvelle Lancia Ypsilon. En outre, le site, qui vient de célébrer le cap des quinze millions de voitures produites depuis sa création, est en bonne place dans le benchmark industriel interne de Stellantis.
Pour l’Ypsilon, Luca Napolitano, qui dirige la marque Lancia et supervise son opération « Renaissance », l’a officiellement indiqué dans un post. La quatrième génération d’Ypsilon partagera la plateforme e-CMP du groupe avec l’Opel Corsa-e et la Peugeot e-208. En plus de la version 100 % électrique de l’Ypsilon, l’usine de Figueruelas assurera aussi la production de sa variante hybride 48 Volt.
Des délais très courts pour modifier le planning industriel de Stellantis
Pour la e-208, il apparaît qu’un changement de cap serait difficile car le calendrier industriel est fixé et les délais pour un ajustement sont très courts. Carlos Tavares a d’ailleurs affirmé que Stellantis avait assez fait pour la réindustrialisation de la France, notamment avec le volet des batteries pour véhicules électriques. Le jeu des subventions que la France peut déployer peut bien sûr être susceptible d’avoir une influence, mais cette piste semble néanmoins ténue.
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