Renault et Sita, filiale de Suez Environnement spécialisée dans la gestion globale des déchets ont annoncé, le 21 février dernier, leur projet de création d’une joint-venture à parts égales, pour accélérer le déploiement en France du traitement des véhicules en fin de vie.
Cette joint-venture prendrait, en pratique, le contrôle d’Indra Investissement SAS, un groupe engagé depuis plus de vingt ans dans la déconstruction automobile et qui anime un réseau d’environ 200 entreprises de déconstruction automobile agréées en France. "Pour la première fois au monde, trois acteurs complémentaires envisagent d’associer leurs compétences et leurs moyens pour asurer la réussite économique et environnementale d’une filière en pleine mutation", a expliqué la firme au losange. Montant de l’investissement : environ 100 millions d’euros sur cinq ans "très largement autofinancé", précise Renault. Objectif : atteindre la valorisation effective de 95 % de la masse de chaque véhicule en 2015 comme cela est règlementairement stipulé par l’Union européenne (directive VHU 2000/53).
Dans ce dessein, de nouveaux procédés seront développés, notamment dans le domaine du recyclage des matériaux contenus dans ces véhicules. "Le contexte actuel de renchérissement des matières premières est favorable à ce que les acteurs s’engagent encore davantage dans cette voie", a ajouté le constructeur.
Projet d'association entre Renault, Sita et Indra Investissement
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