Quand le marché automobile français s'effondre !
Autoviza dresse un premier bilan de l’impact du confinement sur les immatriculations de voitures particulières en France. Les quelques chiffres donnent le vertige.
Face à la crise sanitaire sans précédent, la filière automobile a dû prendre des dispositions afin de limiter la propagation du Covid-19 en Europe et en France. Une à une, usines et concessions ont été contraintes de fermer leurs portes à leurs collaborateurs et au public dès le mardi 17 mars, date du confinement officiel. Ces fermetures, bien que nécessaires, entraînent déjà des conséquences économiques pour le marché automobile français.
Entre les 1er et 24 mars 2020, Autoviza, société spécialisée dans la fournitures de rapport d’historique de véhicules d’occasion, a analysé les immatriculations de voitures particulières. Les ventes de voitures neuves affichent une baisse de 93 % avec 254 véhicules immatriculés en moyenne chaque jour depuis le début du confinement, contre 3 596 depuis le début du mois de mars. Même constat pour les véhicules d’occasion qui comptent 3 622 immatriculations en moyenne à partir du 18 mars, contre 16 304 immatriculations déclarées en moyenne chaque jour entre les 1er et 17 mars. Soit une dégringolade de l’ordre de 78 %.
À ce rythme, le marché automobile français pourrait donc connaître le même sort économique que le marché chinois après deux mois d’arrêt total : une baisse de 79,1 % avec 310 000 unités en février dernier. Petite note d’espoir : depuis le 12 mars, les usines de Wuhan, épicentre de l’épidémie de coronavirus, relancent progressivement leurs activités.