Sur fond de remontée des taux d'intérêt, les émissions obligataires sont un levier prisé des acteurs de l'automobile, notamment pour couvrir leur important BFR.
Renault Group annonce le succès d’une émission obligataire d'un montant de 210 milliards de yens, soit environ 1,4 milliard d’euros, à échéance décembre 2026. Sur fond de hausse des taux d’intérêt, les émissions obligataires sont très prisées depuis plusieurs mois, notamment en Europe.
Le groupe Renault annonce le succès de son émission obligataire Samouraï au Japon, un porte-parole indiquant que « le livre d'ordres final s'est élevé à près de 300 milliards de yens, ce qui témoigne de la grande confiance des investisseurs particuliers japonais dans la stratégie de Renault Group et dans sa transformation en cours ».
Par ailleurs, cette transaction représente la première émission de Renault Group sur le marché obligataire des investisseurs individuels, au Japon s’entend, et constitue la deuxième plus grande offre publique en matière d’obligations Samouraï à destination des particuliers. Il s'agit de la deuxième émission obligataire de Renault Group au format public Samouraï cette année, après celle de juillet 2022 et elle a été organisée exclusivement par SMBC Nikko Securities.
Renault se réjouit de sa solidité sur le marché du crédit
« Cette émission permet à Renault Group de profiter de conditions de marché attractives, alignées avec celles du marché obligataire européen, pour ses besoins généraux et notamment pour anticiper le refinancement de certaines de ses échéances futures », ajoute un communiqué qui ne fait jamais mention des négociations en cours au sein de l’Alliance avec Nissan.
« Nous sommes très fiers d'être le premier émetteur Corporate, c’est-à-dire hors institutions financières, à proposer une obligation Samouraï dédiée aux investisseurs individuels. Cela souligne la solidité de la signature de Renault Group sur le marché du crédit », se félicite Thierry Piéton, directeur financier de Renault Group.
Rappelons que le secteur automobile a fréquemment recours aux émissions obligataires qui lui permettent de couvrir ses importants besoins en fonds de roulement. Le titre de Renault restait au-dessus de 32 euros à l’issue de cette annonce, en léger repli.