Ce modèle d'entrée de gamme devrait se voir basé sur la plateforme CMF-BEV expérimenté sur la prochaine Renault 5 et l'Alpine A290.
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Le constructeur français compte bien se démarquer dans le marché de la voiture électrique en proposant un modèle abordable et accessible à tous. Cette stratégie s'inscrit dans la volonté de Renault de réduire l'empreinte carbone de ses véhicules et de rendre la mobilité électrique plus accessible pour tous.
Mettre l’électrique à la portée de toutes les bourses, même celles moins fournies, tel est le pari que se lance le Losange. Lors de l'événement Future of the Car du Financial Times, qui se tenait à Londres du 9 au 11 mai 2023, Luca de Meo a en effet révélé que Renault travaillait actuellement sur un véhicule électrique à moins de 20 000 euros. Un prix qui mettrait ce modèle en concurrence directe avec la Volkswagen ID.1, puisque toutes les deux devraient entrer en production à peu près en même temps, aux alentours de 2027.
Démocratisation de l’électrique à la sauce nipponne
Le patron du groupe automobile français a également admis que la source d’inspiration pour ce véhicule serait les mini-voitures très prisées du marché japonais, les « kei cars ». Strictement réglementées en termes de taille et de puissance, ces micro-citadines représentent plus d'un tiers des 4,2 millions de véhicules neufs vendus au Japon. Une popularité qu’espère retrouver Renault sur le marché européen cette fois, car « je pense qu'il y a une certaine intelligence dans ce genre de concept et ce n'est pas seulement une question de produit », assure Luca de Meo.
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Répondant à une réglementation drastique en matière d’impact environnemental mais aussi à des problématiques de place au sein des zones urbaines, ce modèle d'entrée de gamme devrait se voir basé sur la plateforme CMF-BEV expérimenté sur la prochaine Renault 5 et l'Alpine A290. Une architecture qui, par la monte la batterie sous la voiture, promet d’améliorer la maniabilité du véhicule.
Renault lorgne vers de nouveaux partenaires
Parallèlement, comme le dévoile Reuters, Renault désire associer de nouveaux investisseurs à son entité électrique et logiciels Ampere ainsi qu’à sa marque sportive Alpine. Une ambition qui s’inscrit dans la stratégie d'ouverture à des partenaires extérieurs, au-delà de l'alliance historique avec Nissan, afin de figurer en pole position dans la course à l'électrification à laquelle se livrent la plupart des marques automobiles. Selon Luca de Meo, Renault serait même en mesure d'annoncer de nouveaux partenariats technologiques et financiers d'ici à la fin de l'année, notamment pour Alpine dont la gamme devrait compter six voitures à l'horizon 2027. Un catalogue étoffé dans le but d’accélérer l'expansion internationale de la marque et peut-être de pénétrer sur les marchés américain et chinois.