Renault lance Zoé

Produite dans l’usine de Flins (Yvelines), qui dispose d’une capacité de production de 150 000 unités/an, la nouvelle voiture électrique de Renault a, dans un premier temps, pour objectif de conquérir onze pays européens avant d’attaquer d’autres marchés du Vieux Continent ainsi que les principales zones mondiales. Le quatrième modèle de la gamme électrique du losange s’installe dans un marché où la volonté générale est de réduire les émissions de CO2. Destinée à une population effectuant des déplacements quotidiens sous la barre des 150 kilomètres, ce modèle de 4 mètres de long et de 5 portes s’inscrit pleinement dans le schéma de circulation de la cible qu’elle doit séduire.

Elle dispose de nombreux avantages pour faire la différence, à commencer par des formes compactes et sculptées, un empattement long de 2,588 mètres et une ligne de bandeau rehaussée. Côté pratique, Zoé dispose d’un habitacle dont le confort, l’ergonomie et la place disponible sont des maîtres mots. Son coffre annonce une capacité de 338 litres, sensiblement similaire à celle d’une berline thermique de même catégorie. Il convient toutefois de préciser que la batterie de 290 kilogrammes est logée sous le plancher du véhicule. L’autre fait qui frappe lorsque l’on conduit ce modèle est le silence au sein de l’habitacle. Côté technique, Zoé a fait l’objet du dépôt d’une soixantaine de brevets et utilise un moteur d’une puissance de 65 KW qui autorise un couple maxi de 220 Nm. Les facultés de reprise et d’accélération sont de mise, même si son pilotage à plus vocation à être apaisé et réalisé sur la base d’un mode « Eco » qui préserve sa charge énergétique. Son tableau de bord est particulièrement clair, voire simplifié à l’extrême. Il est complété par un système de communication interactive et multimédia baptisé R-Link, connecté via internet.

Caméléon

En mouvement, Zoé bénéficie d’un système de freinage découplé qui entraîne une récupération d’énergie sur 90 % des temps de décélération. Toujours dans le même esprit, son chauffage est le fruit d’une optimisation des dépenses énergétiques. De plus, un utilisateur peut lancer un préchauffage à distance via une connexion réalisée avec un smartphone pendant que la voiture est en phase de recharge. Autre joker : Zoé est équipée d’un chargeur embarqué révolutionnaire. Baptisé Caméléon, il s’adapte à la puissance disponible à la prise tant en fonction d’un courant monophasé que triphasé, jusqu’à 43 KW. Résultat : la batterie peut être rechargée en trente minutes. Par ailleurs, il offre l’avantage unique d’une recharge à des puissances variables : 11 KW (en environ 2 heures), ou à 22 KW (en environ 1 heure), par exemple.

Sécurité

Zoé dispose également de nombreux équipements de sécurité : airbags, ABS avec assistance de freinage d’urgence, système de contrôle dynamique de trajectoire avec fonction d’anti-patinage (ASR), et de sous-virage (CSV), répartiteur électronique de freinage (EBD), régulateur de vitesse, allumage automatique de feux de détresse en cas de freinage d’urgence, ou encore système de condamnation automatique des points ouvrants…

Offre astucieuse

Zoé, qui cible une clientèle composée pour moitié de particuliers, entend profiter de conditions tarifaires optimisées. Déduction faite de l’aide écologique d’État de 7 000 euros, elle est vendue à 13 700 euros. Cela correspond aux coûts d’une Clio essence… avec une astuce dans l’équation : celle de la location de la batterie (réalisée via RCI Banque et la Diac) pour un montant de 79 euros par mois. Cela correspond à un engagement de déplacement de 12 500 km/an. Cerise sur le gâteau, il semblerait que le prix d’un « plein » électrique soit proche de 2 euros. Ses coûts d’utilisation sont minorés de 20 % par rapport à ceux d’un véhicule thermique. Bénéficiant d’une garantie de deux ans et de 100 000 kilomètres, proposée en trois niveaux d’équipements (Life, Zen et Intens), Zoé fait des débuts prometteurs. Sa success story ne fait que commencer.