© Olivier Martin-Gambier / Renault
Attendue courant 2024, la nouvelle citadine 100 % électrique du Losange démarre ses essais d'endurance et de mise au point. Une occasion pour le constructeur français de dévoiler quelques secrets techniques.
La (future) Renault 5 Electric passe du stade de concept-car à celui de prototype roulant. Le constructeur français vient de lancer sur les routes plusieurs exemplaires – encore bien camouflés – de sa citadine 100 % électrique, qui prendra la relève de la Renault Zoe lancée en 2012.
Plus concrètement, ce sont neuf mulets qui sont actuellement testés par les ingénieurs de la marque dans des conditions de faible adhérence (verglas, neige) du côté d'Arvidsjaur, en Laponie suédoise ou de moyenne et forte adhérence en France, dans la région parisienne et en Normandie.
Si ces véhicules reposent bien sur la nouvelle plateforme CMF-B EV de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi (voir plus bas) qui sera utilisée pour la grande série, et disposent à la fois du groupe motopropulseur et de la batterie conformes au véhicule qui sera produit au sein du pôle ElectriCity, leur apparence extérieure est tout sauf fidèle au modèle attendu. En effet, durant cette phase de mise au point, les véhicules testés reprennent la silhouette – plus banale – d'une Renault Clio V.
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Le lancement commercial de la Renault 5 Electric confirmé pour 2024
« Ces premiers essais réalisés sur la base de prototypes roulants représentatifs doivent nous permettre de confirmer en particulier les orientations prises en termes de prestations de confort et de comportement dans le cadre du développement de la future Renault 5 électrique », fait savoir Jérémie Coiffier, directeur ingénierie famille B/EV.
« Sans rien dévoiler à ce stade, nous pouvons déjà dire que les premiers tours de piste nous positionnent clairement au meilleur niveau de sa catégorie, dans la digne lignée de Mégane E-Tech électrique et nous encouragent à poursuivre avec enthousiasme l'ensemble de nos validations jusqu'au lancement commercial prévu l'année prochaine », ajoute ce responsable de programme.
Quelles caractéristiques techniques pour la Renault 5 Electric ?
Plateforme CMF-B EV : de quoi s'agit-il ?
La Renault 5 Electric sera le premier véhicule de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a reposer sur la nouvelle plateforme CMF-B EV, qui comme son nom l'indique, est dédiée aux véhicules citadins zéro émissions. D'après les premiers éléments communiqués par Renault, cette base technique reprend 70 % des composants de la plateforme CMF-B utilisée par les Renault Clio et Captur. « Comparée à la Renault Zoe, la plateforme CMF-B EV permet de réduire le coût de fabrication de la plateforme de 30 % », assure le constructeur.
« Sa conception permet de créer des véhicules électriques au design nouveau, d'ajuster les voies et l'empattement pour s'adapter à différents types de carrosseries et de styles », ajoute Renault. Pour mémoire, cette plateforme sera notamment utilisée pour la prochaine génération de Nissan Micra, très proche techniquement donc de la Renault 5 Electric. Elle devrait également être la base de la future Renault 4, qui prendrait l'apparence d'un SUV citadin électrique.
« Comme Mégane E-Tech électrique, la future Renault 5 Electric constituera la référence de son segment en matière de plaisir de conduite. Le dynamisme sera amplifié grâce à un châssis optimisé doté d'un train arrière multibras, habituellement réservé aux segments supérieurs et grâce à un centre de gravité abaissé avec des batteries installées sous le plancher », promet le Losange.
