Renault veut marcher dans les pas de Tesla

Alexandre Guillet

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Renault veut marcher dans les pas de Tesla

Renault estime pouvoir rivaliser avec Tesla dans le domaine du software en 2026.

© Clotilde Gaillard

Renault veut accélérer sur la simplification de l’architecture logicielle de ses voitures électriques et se mettre à la hauteur de Tesla d’ici à 2026. Si Luca de Meo reconnaît la pression exercée par les baisses de tarifs de Tesla à court terme, il n’envisage pas d’entrer dans une guerre des prix.

Comme bien d’autres constructeurs, Renault est mis sous pression par les baisses de tarifs annoncées par Tesla, qui positionnent notamment le Model 3 au prix d’une Megane E-Tech Electric. Le groupe français envisage d’intensifier la simplification de ses architectures logicielles et d’améliorer son approche « software defined vehicle » pour être au même niveau que Tesla en 2026. Un travail de fond opéré avec Alphabet, Google et Qualcomm qui conditionne les programmes de développement technologique de la future entité Ampere, dédiée aux véhicules électriques et dans laquelle Nissan doit avoir une participation. En clair, un véhicule reposerait sur un réseau de 20 processeurs au lieu de 100 aujourd’hui.

Renault ne veut pas détériorer un pricing power retrouvé

Le dirigeant Luca de Meo a reconnu que la stratégie tarifaire de Tesla générait de la pression commerciale à court terme tout en refusant de s’engager tête baissée dans une guerre des prix ouverte. « Nous ne voulons pas répéter les erreurs du passé, nous voulons vendre nos véhicules et ne pas s’en débarrasser », ajoute Gilles le Borgne, directeur de l’ingénierie du groupe Renault.

« Nous développons une approche assez proche de celle de Tesla et nous serons à leur hauteur en 2026 », assure Frédéric Vincent, en charge du digital au sein du groupe, évoquant notamment les mises à jour à distance.

2026, un jalon clé pour le software defined vehicle chez Renault

Cette stratégie doit permettre de protéger le pricing power de Renault, y compris sur les différents cycles de vie du véhicule, au-delà du seul périmètre du VN. Cela permettrait aussi de contenir les coûts de R&D du groupe, avec une économie estimée à 1,5 milliard d’euros sur les dix années à venir. Les premières applications sont attendues dès 2026, avec le programme Flexevan pour des véhicules utilitaires dédiés à la livraison et les futurs modèles de la marque Alpine. Toutes les autres nouveautés de Renault suivront alors le même principe.

(avec Reuters)

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