1 031 personnes ont été blessées gravement, soit - 15 % par rapport au mois de mars 2022.
Moins de 200 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en mars 2023, soit une baisse de 14 % comparé au mois de mars 2022. La proportion de victimes parmi les cyclistes et les jeunes s’affiche, elle aussi, en recul.
L’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière) vient de publier les résultats de son baromètre mensuel de la sécurité routière et, avec les beaux jours, il semble qu’une petite éclaircie soit à noter en termes de mortalité. En mars 2023, 195 personnes sont ainsi décédées sur les routes de France métropolitaine. C’est bien sûr toujours trop de vies sacrifiées mais c’est un chiffre qui baisse toutefois par rapport aux précédents mois, s’établissant pour la plupart au-dessus des 200 morts.
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À l’échelle trimestrielle, le bilan des trois premiers mois de l'année s’inscrit également sous de meilleurs auspices que celui du premier trimestre 2022 puisque le nombre de tués recule (- 9 %) tout comme le nombre de blessés graves (- 6 %). Après avoir payé un lourd tribut en matière de sécurité routière – 236 cyclistes sont décédés ces douze derniers mois, soit + 26 % par rapport à 2019 –, les adeptes du vélo s’avèrent légèrement moins nombreux parmi les victimes de la route (- 10 tués), tout comme les automobilistes (- 11 %) et les jeunes (- 51 %). En revanche, le nombre de piétons ou de conducteurs de deux-roues fauchés demeure quant à lui malheureusement stable.
Les deux-roues motorisés représentent plus d'un tiers des blessés graves
Parallèlement, 1 031 personnes ont été blessées gravement, soit - 15 % par rapport au mois de mars 2022. Une décroissance salutaire qui concerne l'ensemble des modes de déplacement. Sur ces douze derniers mois, les deux-roues motorisés – qui représentent néanmoins plus d'un tiers des blessés graves – totalisent 5 200 blessés graves contre 5 700 pour toute l'année 2019, période de référence avant la pandémie de Covid. Les automobilistes, eux, représentent un peu moins d'un tiers des blessés graves avec 4 800 blessés graves sur les douze derniers mois (contre 5 200 pour toute l'année 2019). Compte tenu des nouvelles tendances de mobilité, le nombre d'usagers en EDPm (trottinettes, etc.) gravement blessés continue, de son côté, de s’enfoncer dans le rouge avec 600 blessés graves au cours de ces douze derniers mois.
