Sécurité routière : SGS France intraitable avec ses conducteurs
Lors de sa récente prise de parole sur le thème de la sécurité routière, Manuel Valls a pointé du doigt les entreprises qui ne dénoncent pas leurs collaborateurs aux autorités en cas d’infraction routière, ce qui permet à ces derniers d’échapper au paiement de l’amende et surtout au retrait de points. Une pratique qui ne responsabilise en aucun cas les conducteurs, qui ont alors le sentiment de se déplacer en toute impunité.
Chez SGS France, le message transmis aux collaborateurs est tout autre. L’entreprise spécialisée dans l’inspection, le contrôle, l’analyse et la certification a mis en place des règles très précises pour que ses 1 200 collaborateurs disposant d’un véhicule de société adoptent une conduite responsable.
Pour commencer, aucun passe-droit n’est accepté ou toléré en cas d’infraction routière. Il est demandé au conducteur de s’identifier. Et pour s’assurer que chaque automobiliste soit bien en possession de son permis de conduire, une attestation sur l’honneur doit être renouvelée chaque année. Quant aux conducteurs qui seraient en manque de points, ils sont accompagnés par l’entreprise dans la procédure de récupération de ceux-ci.
La direction de SGS France a par ailleurs mis en place une procédure originale pour s’assurer du bon entretien de sa flotte. Une inspection complète de chaque véhicule est demandée tous les six mois aux conducteurs afin d’identifier toutes les anomalies ayant un impact direct sur la sécurité. Une fois signalées, elles doivent être impérativement résolues avant une remise à la route.
Pour finir, le dispositif mis en place par la direction du développement durable en collaboration avec la DRH de l’entreprise repose sur une sensibilisation permanente aux risques routiers et aux bons gestes à adopter au volant. Les collaborateurs sont informés dès leur embauche des quinze règles SGS portant, par exemple, sur le port de la ceinture de sécurité ou sur l’usage du téléphone portable au volant. Ces règles sont incorporées aux contrats de travail.