Stellantis fait appel à CTR pour son lithium nord-américain.
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Stellantis vient de signer un accord avec Controlled Thermal Ressources (CTR) pour s’approvisionner en lithium à faibles émissions en Californie. Ces matières premières serviront à la production des modèles du groupe sur le continent nord-américain.
Stellantis poursuit sa quête de nouveaux fournisseurs dans le domaine du véhicule électrique. Le constructeur vient de signer un contrat avec Controlled Thermal Ressources (CTR) pour s’approvisionner en lithium à faibles émissions en Amérique du Nord. Cet accord concerne l’hydroxyde de lithium, qui constitue l’une des matières premières clés du véhicule électrique. Le projet d’exploitation de CTR, dans le comté d’Imperial en Californie, recourra à la saumure géothermale à partir d’énergie renouvelable et de vapeur. Un procédé qui évite les bassins de saumure, les mines à ciel ouvert et les combustibles fossiles. L’accord est signé pour une durée de 10 ans, à raison d’un tonnage annuel maximal de 25 000 tonnes d’hydroxyde de lithium. Le site californien de CTR devrait fournir au total 300 000 tonnes de ressources par an. Ce contrat permettra de fournir le lithium nécessaire à la production de véhicules électriques du constructeur en Amérique du Nord. Il s’ajoute à un premier accord signé en novembre dernier avec Vulcan Energy pour l’approvisionnement de ses usines européennes.
Cinq millions de véhicules électriques en 2030
Ces contrats de fourniture de lithium entrent dans le cadre du plan Dare Forward 2030 de Stellantis. « Disposer d’une chaîne décarbonée d’approvisionnement en lithium, robuste et compétitive auprès de différents partenaires dans le monde nous permettra de tenir nos engagements ambitieux pour la production responsable de véhicules électriques », explique Carlos Tavares, CEO de Stellantis. Le constructeur souhaite vendre chaque année 5 millions de véhicules électriques à batterie dans le monde en 2030, dont 100 % de ses ventes de véhicules particuliers en Europe et 50 % de ses immatriculations de voitures particulières et de pick-up en Amérique du Nord. Pour fabriquer ces véhicules, Stellantis devra atteindre une production de 400 GWh, grâce à cinq gigafactories et des contrats d’approvisionnement complémentaires. Une transformation largement poussée par les réglementations internationales, même si l’électrique cadre mal avec le niveau de vie de certaines régions du monde.