Véritable institution aux États-Unis, la Toyota Crown embarque désormais une pile à combustible alimentée en hydrogène.
© Toyota Crown lineup USA
Un an après avoir présenté la nouvelle génération de la routière Crown, le constructeur japonais Toyota s'apprête à la commercialiser avec une pile à combustible alimentée en hydrogène.
La Toyota Mirai n’est plus la seule berline à hydrogène du constructeur japonais. L’entreprise – désormais dirigée par Koji Sato – annonce le lancement de la Crown FCEV, pour « fuel-cell electric vehicle », à l'automne 2023. Il s’agit d’une déclinaison zéro émission du modèle dévoilé l’an passé, et commercialisé en Amérique du Nord et au Japon, faisant appel à une pile à combustible alimentée en hydrogène.
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Pour l'heure, peu de détails ont filtré concernant la puissance ou le couple de la motorisation envisagée, la capacité des réservoirs ou encore l'autonomie de la Toyota Crown FCEV. Cependant, au détour d'un communiqué précisant les caractéristiques techniques de la nouvelle famille de routières Crown – une berline, une berline fastback, un break et un SUV – le premier constructeur automobile mondial confirme le lancement de ce véhicule à hydrogène.
Toyota équipe ses véhicules hybrides de batteries à l'hydrogène
Ainsi, Toyota prévoit de commercialiser la Crown Sport en hybride à l'automne 2023 puis sa variante hybride rechargeable (PHEV) quelques mois plus tard, en hiver. En parallèle, la berline Crown "classique" sera également lancée en hybride à l'automne 2023 en même temps que sa déclinaison à hydrogène. Enfin, la Toyota Crown Estate (hybride et hybride rechargeable) arrivera en 2024.
Longue de 5,03 mètres pour 1,89 mètre de large et 1,47 mètre de haut, la nouvelle Toyota Crown hydrogène est assez proche, en termes de gabarit, que la seconde génération de Toyota Mirai (4,97 x 1,88 x 1,48 m), commercialisée en Europe depuis mi-2020.
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Par ailleurs spécialiste des véhicules hybrides essence-électricité depuis maintenant un quart de siècle, Toyota laisse également entendre que certains de ses véhicules pourraient être équipés, à l'avenir, de motorisations hybrides associées à des batteries nickel-hydrogène (Ni-H2), en lieu et place des batteries nickel-métal hydrure (NiMH) jusqu'à présent utilisées.