La conduite autonome de niveau 3 va être autorisée sous peu dans de nombreux pays, en attendant de faire sauter les verrous des niveaux 4 et 5.
© Mercedes-Benz
Selon une étude de l’organisme espagnol Anfac, la France est à la huitième place des pays réunissant le plus de critères pour favoriser l’éclosion des véhicules autonomes. Le podium est trusté par les États-Unis, la Suède et la Finlande.
L’étude annuelle de l’Anfac sur les véhicules autonomes et connectés a été dévoilée et elle comprend notamment un classement des pays les mieux positionnés pour favoriser le déploiement de l’autonomisation de la conduite. Plusieurs critères sont agrégés pour aboutir à une note finale, à savoir, la qualité de la connexion, la sécurité des cyber réseaux, l’investissement dans les technologies et l’innovation, et la qualité des infrastructures routières et autoroutières.
Il est intéressant de constater que les États-Unis sont largement en tête, tandis que la Chine est avant-dernière, notamment pénalisée par la qualité de ses routes. Par rapport aux différents critères, la France fait valoir un profil équilibré.
Zoom sur le classement 2022 (source : Anfac)
Il faut encore relever que l’Anfac et plusieurs professionnels de l’automobile en Espagne militent pour augmenter le droit d’accès aux routes aux véhicules autonomes. Actuellement, la loi du trafic routier espagnol n’autorise que les véhicules en dessous du niveau 3. Or, 23 % de l’offre des constructeurs couvrent déjà le niveau 3 (62 % pour le niveau 2). L’étude s’attarde aussi sur les catégories des VU, des PL et des bus en Espagne. Dans beaucoup de pays européens, notamment la France et l’Allemagne, des discussions sont en cours pour faciliter la mise à la route en conditions réelles de véhicules dotés d’un niveau d’autonomie élevé. Au 14 juillet 2022, la France légalisera ainsi le niveau 3.