[Vidéo] - Essai Mercedes-Benz Classe A Berline : les flottes en ligne de mire
La quatrième génération de Classe A accueille une nouvelle carrosserie tricorps. Moins chère que le CLA, plus habitable que la cinq-portes, la nouvelle venue avance des arguments pour s’imposer dans les flottes.
Fondée en 1997, la famille des compactes Mercedes a depuis bien évolué. Autrefois monospace citadin, la Classe A s’est muée à l’occasion de sa troisième génération en une compacte aux lignes dynamiques et aguicheuses. Lancée l’année dernière, la quatrième génération poursuit dans cette voie avec un physique plus acéré. Mais la grande nouveauté de cette génération est l’arrivée d’une version berline. Certes, la Classe A se déclinait déjà en « coupé quatre portes » CLA. Une proposition reconduite sur cette génération, qui se définit plus que jamais comme un petit CLS. Mais aux yeux de Mercedes il restait de la place pour une variante plus sage et rationnelle que le CLA.
Une compacité préservée
Paradoxalement plus courte (– 14 centimètres de long et – 3 centimètres de large) et moins habitable (– 50 dm3 de coffre), la Classe A Berline est surtout moins chère que le CLA (environ 3 000 euros de moins sur le prix catalogue) et à peine plus onéreuse que la variante cinq portes (+ 750 euros). Un positionnement qui peut plaire à une clientèle plus mature mais qui cible surtout les professionnels. Il faut dire que sur ce segment le positionnement statutaire de la Mercedes séduit, et plus de 40 % des Classe A immatriculées depuis le début de l’année ont rejoint des flottes. Avec une carrosserie tricorps plus habitable que la version hatchback et un TCO contenu, Mercedes pourrait en effet faire mouche dans les car policies.
C’est ce que nous avons voulu vérifier en essayant le plus petit bloc diesel proposé. Premier constat, le physique de cette berline est peut-être moins statutaire que celui d’un CLA, mais il reste très séduisant. Au volant, la Classe A Berline ne démérite pas non plus grâce à un comportement sain et peut même se montrer assez joueuse. Mais c’est plutôt la frugalité annoncée qui séduira les gestionnaires de parc : 4,1 l/100 km (en NEDC corrélé, 4,5 l/100 km en WLTP) et des émissions à partir de 107 g/km (118 g/km en WLTP). Bref, une copie convaincante, uniquement ternie par une habitabilité un peu limitée ; il faut bien que la Classe C garde une raison d’exister…