Voiture connectée : l'enjeu majeur des prochaines années
En ouverture des premières journées presse du Mondial 2014, PSA Peugeot Citroën organisait une table ronde sur la voiture connectée. Un thème récurrent désormais pour l’ensemble des firmes automobiles.
Même si la géolocalisation et la navigation existent désormais depuis une dizaine d’années, la voiture connectée n’en est encore qu’à ses débuts. À ce titre, quatre besoins de l’automobiliste en matière de connectivité ont été recensés par PSA : « le gain de temps, la sécurité, l’économie et profiter de la vie ».
« La voiture connectée crée un bénéfice tant pour l’automobiliste que pour nous-même , a déclaré Brigitte Courtehoux, directrice BU véhicules et services connectés chez PSA. La voiture connectée va renforcer la fidélisation à la marque notamment au niveau de l’après-vente ». La prise de rendez-vous, l’assistance et la maintenance prédictive sont notamment au menu des développements du constructeur à l’horizon 2017.
En termes de nouvelles fonctionnalités que l’on peut attendre dans les deux années à venir, on notera en effet la « smart antenna », une borne wifi intégré au véhicule capable de communiquer avec des bornes extérieures, ou encore le Qeo, un système qui dialoguera avec les équipements de sa maison. À un horizon encore lointain, le véhicule autonome capable d’échanger des informations avec les autres véhicules et les infrastructures devrait être en test d’ici à fin 2015 dans les grandes villes. À noter que les pouvoirs publics ont prévu d’équiper 2 000 kilomètres de route en mini-bornes capables de créer ces échanges d’information.