Volvo va tester le contrat d'agent avec son réseau de distribution au Royaume-Uni. La France pourrait être concernée dans un deuxième temps.
Comme prévu, Volvo lance un test pilote avec son réseau de concessionnaires sur le contrat d’agent non genuine au Royaume-Uni. La Suède devrait suivre, toujours en 2023. Pour le réseau de distribution français ce sera dans une deuxième phase, selon les conclusions tirées des tests.
Comme prévu, Volvo, qui vient de faire le buzz avec la présentation de son petit SUV EX30, lance un test pilote avec son réseau de concessionnaires automobiles au Royaume-Uni sur le contrat d’agent non genuine. C’est donc le constructeur du groupe Geely qui assure la facturation au client final acheteur d’un véhicule neuf.
C’est en tout point conforme avec ce que le président de Volvo Cars France, Yves Pasquier-Desvignes, avait indiqué à Auto Infos en début d’année 2023 : « Nous n’avons pas de pression de la maison-mère sur ce dossier, nous travaillons de manière progressive. En 2023, le contrat d’agent sera mis en place au Royaume-Uni, avant une implémentation en Allemagne et en Suède dans une deuxième phase. La France suivra peut-être ensuite, sur la base des enseignements de ces pays, mais après 2024 ».
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Avec Volvo et Polestar, Geely cherche la bonne formule pour la distribution de ses marques en Europe
Au sein du groupe, on peut rappeler que Polestar, qui n’est toujours pas commercialisée en France malgré la résolution du conflit juridique avec Citroën, a déjà opté pour le contrat d’agent, selon les modalités genuine cette fois. Les ventes en ligne sont fortement encouragées et les points de vente s’apparentent plus à des Apple Stores qu’à des concessions traditionnelles. La fonction de conseiller commercial y est d’ailleurs totalement revisitée, y compris au niveau des critères de rémunération.
Après le Royaume-Uni, le test pourrait être étendu en Suède, puis en Allemagne. Pour la France, il faudra attendre un deuxième cycle de déploiement, qui sera mis en place en fonction des premiers enseignements issus du pilote. Une approche prosaïque qui prévient d’éventuelles tensions avec les concessionnaires et qui doit permettre d’éviter l’écueil des dysfonctionnements informatiques qui a déjà fait du tort à Volkswagen, par exemple. « Les discussions avec la direction de Volvo France sont transparentes et l'état d'esprit est constructif de part et d'autre. Il n'y a donc pas lieu de monter le sujet en épingle », indique un distributeur historique de la marque.