La circulation des véhicules dans une ZFE repose sur la classification des vignettes Crit'Air.
L'accès des véhicules aux zones à faibles émissions ainsi que leur circulation lors des pics de pollution est conditionné à la possession d'une vignette Crit'Air valide et achetée légalement.
Les vignettes Crit’Air commencent à être visibles derrière les pare-brise des véhicules circulant dans les grandes villes françaises. Qu’il s’agisse des territoires concernés par la mise en place d’une zone à faibles émissions (ZFE) ou non. Ce petit autocollant garantissant aussi la circulation de certains véhicules lors des pics de pollution, notamment en cas de déclenchement de mesures de circulation différenciée par les autorités.
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Revers de la médaille, « se déplacer avec un véhicule non autorisé ou sans vignette Crit’Air en ZFE ou lors des pics de pollution dans les zones de circulation différenciée, est passible d’une contravention de 3e classe pour les véhicules légers (68 euros) ou de 4e classe pour les poids lourds (135 euros) », rappelle le ministère de la Transition écologique.
La vignette Crit'Air, nouvelle proie des faussaires
Pour se procurer la vignette Crit'Air correspondant à leur véhicule, les conducteurs doivent la commander sur un site internet mis en place par l'État et s'acquitter de 3,72 euros. Une somme correspondant aux coûts d'impression et d'envoi par courrier.
Relativement simple, cette procédure fait l'objet d'un business parallèle des plus populaires en ce moment, alertent les autorités. De nombreuses arnaques visant à soutirer de l'argent ainsi que des données personnelles (immatriculation, domicile, etc.) aux usagers ont été observées.
« Les arnaques aux vignettes Crit'Air existent depuis 2017 mais se sont particulièrement développées depuis la fin de l'année 2022. Deux modes opératoires ont été observés : la création d'un faux site internet bien référencé reprenant les codes visuels du gouvernement ainsi que la technique du "phishing" (hameçonnage) par SMS ou mail redirigeant les usagers vers des sites frauduleux », précise le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Or, comme le gouvernement ou les préfectures, ce dernier n'envoie ni SMS, ni mail aux usagers commandant leur certificat qualité de l'air.